Ils l’ont fait, oui Charles toi qui frappait du poing contre le sable face à une statue de la liberté enfoncée dans le sable, la mer commençant son long office de destruction par l’érosion. La bombe a donné à l’homme ce qu’il voulait, un souffle nouveau, sauf que le souffle a le bruit sourd d’un drone lorgnant tel un requin avide de sang sur une proie qui semble encore croire à la doléance surprise du squale en manque de viande.
Tout est dévasté, un chien est parvenu à connaître l’après, protégé qu’il a été par la probable recherche d’une balle dans une souterrain. Il est remonté avec, autour de lui la désolation, le bruit des radiations se mélangeant à ceux du vent qui souffle de façon sourde et étouffé et à ceux plus énigmatiques d’une guitare errant comme un fantôme au milieu des restes d’une ville sans plus aucune apparence ou signe de vie humaine.
Le souffle lourd du disque imagine une apocalypse terrible, une agonie presque étouffée. Eprouvante avancée vers un néant déjà présent, photographie sonore d’une vide vers lequel nous semblons tous nous diriger. La fin du monde Chvad SB ne la souhaite pas, et pour que nous prenions conscience de sa proximité, il nous la dessine comme un chant de sirène morbide. Ils l’ont fait.
Review by Gérald de Oliveira
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They did, yes you who Charles struck his fist against the sand facing a Statue of Liberty buried in the sand, the sea begins his long office destruction by erosion. The bomb gave the man what he wanted, a new life, except that the breath has the thud of a drone eyeing such a greedy shark blood on prey that still seems to think the surprise of the shark complaint short of meat.
Everything is destroyed, a dog came to know after, he was protected by the likely searching for a ball in a cave. He got back with all around him desolation, noise radiation mixing with those of the wind blowing so dull and muffled and those most enigmatic of a guitar like a ghost wandering amid the remains of a city without no more appearance or sign of human life.
The heavy breath disk imagine a terrible Apocalypse, an agony almost choked. Challenging step towards an already present nothingness, photography sound of a vacuum to which we all seem to lead us. The end of the world Chvad SB does not want, and that we become aware of its proximity, we draw it as a siren song morbid. They did.
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